Notre structure d’Insertion Par l’Activité Economique (SIAE) signe une convention pluriannuelle avec l’Etat. Ce conventionnement définit les missions relatives à l’encadrement technique et pédagogique, la formation et l’accompagnement socioprofessionnel des salarié·e·s en insertion et à une mettre une organisation pour les activités économiques et sociales de la lutte contre le chômage et les exclusions. L’État reconnaît notre rôle en nous conventionnant pour 6 ateliers et chantiers d’insertion en Seine Maritime.

Proposer un accompagnement social et personnalisé

Si nous voulons arriver à travailler un projet professionnel, il convient en premier lieu de sortir la personne nouvellement accueillie de l’isolement social dans lequel elle se trouve. Cet isolement correspond à un manque d’interactions sociales, que ce soit dans la sphère privée ou publique. Le chantier, ce relais, permet de montrer à ce/cette salarié(e) que les relations sociales sont possibles, et loin d’être dangereuses, participent à l’épanouissement de chacun, qu’elles peuvent s’inscrire dans un métier avec des collègues de travail.

Pour aller plus loin, une autre mission du chantier d’insertion plus que de l’association intermédiaire est de participer à l’insertion sociale du/de la salarié(e) en parcours. Dans notre société, le travail reste le vecteur principal de cette insertion, qui vise à avoir des interactions satisfaisantes entre individu. Le chantier est donc le lieu privilégié pour développer ces échanges préalables à l’insertion professionnelle.

Une fois ces premières barrières franchies, il importe que les salarié(e)s retrouvent un sentiment d’utilité, une place dans la société. Tout travail apporte un plus au monde dans lequel nous vivons. Ne pas travailler que pour avoir un salaire, mais travailler pour apporter un mieux-être, développe l’estime de soi et la confiance.

Cela participe également à la valorisation de la personne ; elle a une meilleure image d’elle-même, une image positive. Le travail réalisé avec les salariés(e)s accompagné(e)s permet de les sortir de l’invisibilité dans laquelle ils vivaient, voire le dénigrement. Quand on est perçu positivement par la société, on a plus de chances de réussir dans ses projets.

Le CIP et l’encadrant travaillent ainsi sur l’amélioration de l’estime de soi, de la confiance en soi, indispensable pour vivre dans notre société de plus en plus compétitive. Elle permet de s’engager dans une action, dans un projet. Le/la salarié(e) pourra alors se sentir en capacité de réussir son projet professionnel et plus globalement, son projet de vie.

Pour réussir son projet professionnel, il faut tout d’abord le rendre réaliste. Pour ce faire, une des missions du chantier et de l’association intermédiaire est de faire émerger les compétences de chacun, en s’appuyant sur les savoirs acquis tout au long de la vie, dans tous les domaines (emplois antérieurs, mais aussi loisirs par exemple), afin d’augmenter le champ des possibles dans la définition du projet professionnel.

Plus que les compétences, ce sont les potentialités personnelles de chacun qu’il nous faut aller chercher pour construire un projet professionnel. Trouver cette aptitude, parfois cette appétence, qui existe en puissance, mais qui ne s’est pas encore manifestée, semble être une gageure, mais est certainement synonyme de réussite. Les salarié(e)s seront encore plus valorisé(e)s de découvrir chez eux une aptitude peu connue et développée.

Proposer une activité professionnelle

Le chantier d’insertion comme l’association intermédiaire proposent un environnement de travail aménagé. Le travail se fait en petite équipe. En cas de problème, il y a toujours possibilité de recours à un membre du personnel permanent, en particulier les CIP, dont le travail spécifique est l’accompagnement des salarié(e)s en parcours. Cela permet une intervention rapide pour que les salarié(e)s ne s’enkystent pas dans l’échec mais continuent leur chemin vers un emploi stable.

L’encadrant(e) a un rôle tout aussi important car c’est lui/elle qui est au plus près de la pratique. Très souvent éloigné(e)s du monde du travail depuis plusieurs années, les salarié(e)s que nous accueillons ont perdu les repères qui leur permettent de se sentir bien dans une équipe. L’encadrant(e) est là pour apprendre ou réapprendre les gestes et les codes d’un emploi : ponctualité, respect des consignes, respect de son collègue, entraide, …

En chantier, le temps peut être plus ou moins long pour commencer à parler vraiment travail futur. Mais quand des idées émergent, quand les règles du travail sont intégrées, le travail avec le/la CIP consiste à valider un projet professionnel, réaliste aussi bien en relation avec des aptitudes qu’en relation avec l’employabilité du territoire.

Le chantier, comme l’association intermédiaire sont donc une étape vers un emploi stable, où le/la salarié(e) pourra faire des allers et retours et peaufiner son projet. Parfois, voire souvent la vision d’un métier est utopique. Les périodes de mise en situation en milieu professionnel permettent la confrontation à la profession envisagée et vérifient l’adéquation entre le projet et la réalisation future.

Quand le projet professionnel est validé, vient le temps de la recherche d’un employeur. Là, le/la CIP va initier la démarche d’embauche, en travaillant sur les techniques d’embauche : lettre de motivation, constitution d’un CV, préparation à l’entretien d’embauche.

Parfois, le travail envisagé demande l’acquisition de nouvelles compétences. Le travail consistera alors à trouver une formation adaptée au projet professionnel et aux compétences du/de la salarié(e) en parcours, mais surtout de trouver les financements nécessaires à cette formation.

S’insérer dans le tissu social et professionnel du territoire

Trouver sa voie pour un métier est nécessaire mais pas suffisant : il faut aussi que cette profession réponde aux besoins du territoire en termes d’employabilité. Il conviendra alors de faire une analyse précise des métiers en tension, pour orienter au mieux les salarié(e)s en parcours vers un emploi stable et durable.

Pour ce faire, le travail en réseau et le développement du partenariat est indispensable. Des rencontres fréquentes avec les organismes publics, tel que Pôle Emploi, la Maison des Compétences à Lillebonne, sont indispensables. Mais, nous devons nous diversifier et participer à d’autres rencontres, tels que les salons des employeurs par exemple.

Enfin, nous avons une responsabilité dans le respect des contraintes environnementales. Il nous appartient de sensibiliser les salarié(e)s au recyclage, à la réutilisation des matériaux, à générer moins de déchets, par exemple. Mais également à leur ouvrir des horizons nouveaux quant aux métiers que cette filière relativement nouvelle peut ouvrir.

Proximité

Brotonne Environnement est conventionnée avec l’Etat pour intervenir auprès des collectivités en Seine Maritime. Elle s’efforce à partir de 5 sites sur le département à proposer des intervenants les plus proches de votre commune, de votre entreprise ou de votre collectivité.

Entreprenariat
durable

Ces dernières années, Brotonne Environnement s’est engagé dans la transition écologique : recyclage des déchets verts, lutte contre les espèces invasives, maraichage biologique et légumerie biologique, évolution vers des pratiques écoresponsables.

Satisfaction

Certifié ISO CEDRE 9001, des enquêtes de satisfaction auprès de la clientèle sont menées de façon régulière chaque année. Toutes réclamations ou dysfonctionnements pouvant survenir fait l’objet d’une réponse dans les meilleurs délais.

Insertion

Brotonne Environnement porte plusieurs Ateliers Chantier d’Insertion et propose un accompagnement social et professionnel et un encadrement technique et pédagogique aux salariés en d’insertion professionnelle que l’association recrute.